Chaque morceau est à la fois une pure chanson et un prétexte à danser. La poésie répond à la politique, le digital répond à la sueur entre coups de gueule électro et prières pour la pluie.
Coté danse, on explore un large vocabulaire entre théâtre et abstraction, de l’ethnique au butô jusqu’aux danses de salon.
Côté musique, on réactive une forme de pop progressive, on pense à Ange et au Peter Gabriel des années 90, entre lyrisme et obsessions rythmiques, servies par une voix chaude, un piano et des machines que vient enrichir le souffle d’une clarinette.
L’esprit voyage durant ce concert-spectacle qui bouscule en douceur les esthétiques et finit par emporter. C’est frontal, animal, émouvant, planant et définitivement, furieusement… libre.
Le Collectif Faun(es) est venu en résidence à La Navette pour sa création 2021 et a animé des ateliers après des jeunes en formation aux Tracols. Résidence soutenue par le département de la Drôme